Mercredi 01 juillet journée très spéciale pour moi, j’ai 10 ans de boite! Et bien je vais fêter ça en ne travaillant pas.
Les ingénieurs ingénieux de la météo, merci Cédric, nous signale que cette canicule c’est ce qu’il faut pour aller taquiner le Mont Blanc.
Donc départ à 08 H de Bulle, Jean-Yves, Pascal, Cédric et moi direction Orsières, monté à Champex en taxi. A la Breya on retrouve une vingtaine de pilotes dont des célébrités, Stéphane Boulanger, Gérald Maret, avec visiblement tous la même idée.
Déco vers 11.30, essai côté Est, là ou les thermiques montent les premières voilent, mais c’est presque vent de cul, ça passe pas pour Stéphane, pas pour moi non plus, donc on décollent au Nord Ouest, et on contourne pour trouver la première pompe bien musclé en bas.
La suite est limpide ça monte aux barbules sans problème, plaf vers 3200mt glaciers, pics vertigineux, lacs cabanes défilent sous nous. Coté Italie les plafs sont très différents, des fois sur les nuages, parfois dessous, un petit vent de face vers Courmayeur et un thermique mal négocier me font prendre un peu de retard sur le groupe de tête. Arrête du brouillard, le vario hurle c’est gros ça monte… presque à 4000mt hum… c’est bon!
Le col du Miage est avalé sans problème et la France nous accueille avec des nuages partout j’ai bien 500mt de coton sous mes pieds sur ma droite, le Mont Blanc est complétement bouché, bon grosse banane pour contourné tous ça par l’Ouest, je passe sur les Houches, fait les oreilles plus d’une fois pour sortir de cette couche, ou au moins gardé la vue du sol, et file plein gaz direction Plan Praz. Je retrouve Jean-Yves, les autres ont disparus. On arrive sous le vent du Brévent et la machine à laver est bien en marche. Bon vu que je connaît le coin, après quelques branlées je vais me battre avec ce satané thermiques sous les câbles et ça le fait, je remonte sur les crêtes, Jean-Yves me suit et s’en sort aussi.
Replafs aux nuages 3400 – 3500, suivre l’arête vers les Aiguilles Rouges, traverser entre Argentières et Le Tour, une dernière grosse pompe sur la gauche du glacier du Tour, un glide en contournant un peu le plateau et glacier du Trient et on passe dans le Val d’Arpette, WOUHAOUououou… c’est fait. Sur Orsières ça pib partout on pourrai se balader bien plus loin, mais Jean-Yves à un rdv et on est bien prêt pour les bières.
J-Y se pose peu après moi et m’apprend que les deux autres sont à Cham. On ira les chercher à Vollorcine.
Une journée mémorable, avec une pensée pour notre amie Jaja, un tour fabuleux que je souhaite à tous de faire un jour, si la météo est là, que vos capacités le permettent, c’est bien engagé quand même, foncer, votre tête aura des images pour le restant de votre vie de volatile!
Voici nos traces -> Cédric – Pascal – Jean-Yves – Raymond
